💶 Rallye de fin d’année : faut-il encore y croire ?
Et pourquoi les obligations redeviennent le meilleur atout des +55 ans
Chaque année, la question revient comme le marronnier de décembre : aura-t-on droit au fameux “rallye de fin d’année” ? Ce moment presque mythique où les marchés actions s’emballent dans un dernier mouvement haussier, offrant un surcroît de performance aux investisseurs patients. C’est aussi souvent un moment de « window dressing ».
En 2025, soyons honnêtes : le rallye risque d’être… déjà derrière nous. Les grandes bourses mondiales — à commencer par Wall Street — ont connu une progression rapide et vigoureuse tout au long de l’année. Les valorisations sont redevenues exigeantes, les bénéfices hésitent à suivre, et les investisseurs ont déjà intégré beaucoup d’optimisme dans les cours.
Autrement dit : ce n’est pas en sprintant sur les actions que l’on gagnera la course cet hiver.
Une économie américaine solide mais sans excès
Aux États-Unis, la croissance reste modérée, presque “idéale” pour un banquier central : assez vigoureuse pour éviter la récession, mais pas suffisamment pour relancer l’inflation.
Ce “juste milieu” offre à la Fed un argument pour préparer — doucement, prudemment — une baisse de ses taux directeurs en 2026.
Pas de précipitation, certes, mais une trajectoire qui semble désormais écrite : la prochaine grande vague sera une détente monétaire.
L’Europe, elle, manque cruellement de souffle
Le contraste avec la zone euro est saisissant. Le Vieux Continent s’essouffle :
– croissance atone,
– investissement privé bridé,
– consommation sous pression,
-incertitude politique partout, particulièrement en France
– et surtout des taux bien trop élevés au regard de la faiblesse de l’activité.
Cette combinaison finit par peser lourd, très lourd. Les États européens, eux, voient leur besoin de financement augmenter alors même que la charge d’intérêt explose. Ils n’auront bientôt plus les moyens de financer hôpitaux, écoles, infrastructures… s’ils continuent à emprunter à ces conditions.
La conclusion devient évidente : les gouvernements pousseront la BCE à baisser ses taux courts et à relancer, d’une manière ou d’une autre, les rachats de dettes longues.
Image Gemini
POUR ALLER PLUS LOIN

