Conseil

L’écoute active et bienveillante pour tous

Ecoute bienveillante
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L’ écoute attentive, sensible et empathique, qui accueille la parole de l’autre sans à priori ou jugement, explicitée aussi par des signaux non-verbaux (le regard, le sourire, la distance juste, la patience …).

Écouter l’autre, c’est être attentif à ce qu’il dit et lui faire une place, c’est à dire l’espace, le temps et la liberté pour le faire, et aussi la présence, l’empathie, la patience. Il s’agit d’accueillir les pensées et soucis de celui qui s’exprime, de leur offrir l’hospitalité.

La communication non verbale 

C’est une manière de communiquer avec autrui autrement que par l’expression des mots. La communication non verbale désigne ainsi l’ensemble du langage corporel. Il peut s’agir de la gestuelle, des expressions du corps ou du visage ou encore des manifestations physiologiques.  

Être à l’écoute de l’autre, c’est aussi être attentif à ce qu’il aimerait dire et qu’il communique avec ses émotions, son expression, ses mouvements et tous autres signes. 

L’accueil de la parole suppose chez celui qui écoute :

  • la capacité de se détacher durant ce moment de ses propres préoccupations pour recevoir celles de son interlocuteur (décentration).
  • un minimum de confiance en soi pour ne pas se sentir menacé par les paroles de l’autre.

En contrepartie, cette qualité d’écoute permet à l’autre de se sentir respecté, de s’exprimer et d’approfondir sa pensée sans craindre le jugement.

Le développement de ce type d’écoute dans notre société (par un apprentissage à l’école, par exemple) faciliterait l’instauration d’un climat de confiance, aiderait à désamorcer les conflits du quotidien, à la maison comme au travail, et contribuerait à pacifier les relations humaines.

Le concept de cette écoute, nommé également écoute bienveillante, découle des travaux du psychologue américain Carl Rogers. Il s’agit d’accueillir silencieusement, parfois longuement, les émotions et sentiments exprimés ou non-verbalisés par celui qui parle, puis de l’aider à les clarifier en lui-même, d’une part par une reformulation sensible (formuler autrement et de façon naturelle ce que la personne vient d’exprimer), et surtout par un questionnement suggestif, délicat et bienveillant, mené à petits pas. 

Dans un dialogue plus dynamique, l’écoute active consiste à montrer à l’interlocuteur qu’on l’écoute – par son attitude, son regard, son silence lorsque l’autre parle, puis par des reformulations sous forme de questions.

Cette écoute est d’autant plus difficile que l’on a une opinion divergente qui fait monter les émotions. Dans l’écoute active lors d’un dialogue polémique, il est cependant toujours possible de dire que l’on entend le message adverse et le pourquoi, mais que l’on n’est pas d’accord, et pourquoi.

Crédit photo : image de freepik

Pour en savoir plus

Un livre « Les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs), initiation à la communication non violente  » de  Marshall B. Rosenberg  (Auteur)

Et aussi « Les caractéristiques des relations d’aide » (1966) de Carl Rogers
in Le développement de la personne, InterEditions, 2005, 27-43 de Antoine Bioy

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