Conseil

Pourquoi nous vieillissons et pourquoi ce n’est pas une fatalité

Partagez

 » Pourquoi nous vieillissons et pourquoi ce n’est pas une fatalité » ou comment inverser le processus de vieillissement ?

C’est le défi sous forme de promesse que nous lance dans son best-seller, le très renommé David A. Sinclair, éminent professeur de génétique à la Harvard Medical School, cofondateur de l’une des principales revues scientifiques consacrées au sujet (« Aging »), couronné par 35 distinctions pour ses nombreuses publications, considéré comme l’une des 100 personnes les plus influentes du monde.

Le Professeur Sinclair affirme, sur la base de nombreuses études dont celles qu’il a menées lui-même, qu’il est possible de ralentir voire d’inverser le processus de vieillissement. Le gène du vieillissement n’a pas encore été identifié; toutefois il existe une raison à ce processus qu’il est donc possible de traiter. Selon lui, le vieillissement ne serait qu’une maladie comme une autre que les récentes avancées de la recherche nous permettront de traiter !

Ainsi avec quelques habitudes simples comme manger mieux et moins et des « médicaments » en cours d’élaboration ou de test, nous pourrons réellement inverser le processus du vieillissement qui pourra être appréhendé comme une simple maladie soignable.

En outre, pour parvenir à ce résultat si optimiste et motivant, il insiste sur l’importance de l’activité physique et sur son retentissement sur les gènes de la longévité. « Nous avons tous besoin de bouger, surtout en prenant de l’âge et pourtant seuls 10 % des plus de 65 ans le font. La bonne nouvelle, c’est que cela ne nécessite pas des heures et des heures d’exercice. Selon une récente étude, les individus qui courent entre 6 et 8 km par semaine, ce qui équivaut pour la plupart à moins de 15 minutes par jour, réduisent de 45 % le risque de mourir d’un infarctus et de 30 % celui de mortalité toutes causes confondues. C’est considérable. Il faut toutefois distinguer la marche tranquille de la course un peu plus tonique. Pour que nos gènes de longévité s’activent pleinement l’intensité a son importance. Les chercheurs de la Mayo Clinic qui ont étudié les effets de différents types d’exercice sur différentes classes d’âge ont constaté que si beaucoup de formes d’exercice ont un effet positif sur la santé, c’est l’entraînement fractionné de haute intensité, celui qui augmente considérablement la fréquence cardiaque et respiratoire, qui sollicite le plus grand nombre de gènes promoteurs de la santé et plus encore chez les individus âgés… ».

 

 

 

 

 

 

Pour aller plus loin

« Pourquoi nous vieillissons et pourquoi ce n’est pas une fatalité » de David A.Sinclair aux éditions Quanto

À lire aussi

"Vieillir, c'est chiant" : par Bernard PIVOT, Vieillir en beauté, c’est vieillir avec son cœur : un poème de Félix Leclerc, A Lire: Trop jeune pour être vieille, A Lire: Comment bien vieillir?

Retour en haut