Coup de cœur

Quitter Paris pour redécouvrir le bonheur en province. C’est possible !

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Éternel Parisien, j’aimais le bitume et l’ambiance si particulière de la capitale avec son vrombissement incessant, ses événements, ses musées et ses muses …

Mais, depuis que Paris est devenu cycliste, trotinette-iste, et autres moyens électriques, depuis que Paris a été sali et que les rats l’ont envahi, sclérosé de manifestations incessantes avec leurs cortèges de violences, j’ai perdu mes repères et je recherche une qualité de vie authentique qui se combine avec la connaissance du marchand qui me vend ses légumes en tresses bigarrées, du poissonnier qui me propose la pêche qu’il a été chercher à Rungis tout en me conseillant le bon produit et qui m’invite à m’asseoir à sa table d’hôtes.

Ici, quelle joie d’aller à pied au marché, pour m’émerveiller devant l’étal du fromager dans lequel on ne sait plus quoi choisir. Le Marché est à taille humaine, tout n’est pas emballé de film plastique, les champignons sont parfumés et les fruits peuvent être testés à même le cageot, le vendeur d’escargots ne fait que ça, c’est sa spécialité. A la sortie du marché, on retrouve le Meilleur Ouvrier de France (MOF) qui propose ses meilleurs chocolats et à peine un peu plus loin son concurrent lui aussi MOF et champion du monde (rien que cela !) des métiers du dessert qui attire pupilles et papilles avec les si belles œuvres d’art comestibles qu’il sait confectionner.

Combien de quartiers de Paris faut-il traverser aujourd’hui pour rencontrer tout ceci.

Prendre le métro est devenu une hantise depuis que je me suis fait voler mon portefeuille et mon téléphone. Maintenant, le matin, je me réveille au pétillement des oiseaux et prend mon petit déjeuner face au soleil qui m’inonde de ses rayons. Quand le temps le permet, je vais prendre un café sur la place dominée par la flèche de la cathédrale.

La grisaille de la ville m’a abandonné et j’envisage de me remettre au sport.

Tout ceci est-il pure imagination me demanderez-vous ?

Et bien non, il faut du courage pour oser partir et le travail en distanciel l’autorise désormais voire l’y incite. Merci au Covid qui a changé le paradigme de la présence au bureau à toutes heures, ce qui avant était preuve de qualité, elle est maintenant devenu synonyme de manque d’efficacité. Nous nous sommes alignés sur les pays du nord de l’Europe où savoir travailler rapidement pour profiter de soi, des siens et de la vie est une règle hygiène d’autant plus respectée qu’ils ont moins de vacances.

Profiter de la vie, c’est d’abord perdre moins de temps dans ses déplacements et donc tout avoir à proximité.

C’est encore avoir un jardin, de la verdure au lieu d’imaginer qu’on va arriver à repeindre la capitale en vert. C’est aussi pouvoir marcher à côté du fleuve sans être assaillis de milliers de touristes qui se disputent la meilleure photo d’eux même avec la Tour Eiffel ou tout autre monument qui viendra alourdir le cloud et réchauffer la planète.

Choisir son coin de paradis dépend des contraintes et notamment professionnelles ou familiales.

Dois-je venir souvent travailler à Paris ? 1 heure de trajet est-ce trop ? Dois-je être proche de mes enfants, de mes parents, … ?

Le temps de trajet est déterminé par le mode de transport et la distance. Ainsi, la circonférence délimitée par cette distance identifie les villes de province candidates à votre nouveau mode de vie. La proximité de transports décarbonés comme le train favorise évidement une localisation plus qu’une autre.

Enfin, financièrement, sachez qu’à votre “placard à balai” parisien correspond une belle maison en province que vous prendrez plaisir éventuellement à retaper pour l’ajuster à votre personnalité et il vous restera assez d’argent pour épargner, partir en vacances ou encore embellir votre jardin de fleurs, de mécanismes d’arrosage et de tondeuses automatiques.

Mon choix s’est porté sur une petite ville aux marches de la Bourgogne sur les rives de l’Yonne. Je vous laisse deviner où mais là se trouve le paradis auquel j’aspire !

crédit photo : vecstock sur Freepik

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