» Visiter les plages du débarquement avec des ados ou pré-ados en une journée et les intéresser est tout à fait possible, comme nous en avons fait nous-même l’expérience. Avant tout, il faut les mettre en situation, en faisant appel à leur imagination. »
A Arromanches, les quelques restes encore visibles du port artificiel construit dans les jours qui ont suivi le débarquement montrent l’ampleur des moyens déployés par les alliés pour le débarquement. Le petit musée permet de mieux se représenter ce qu’était le port.
A quelques kilomètres, les batteries de Longues-sur-mer sont encore en l’état où elles étaient à la fin du jour du débarquement, leur blockhaus à moitié détruits et les canons tordus par le pilonnage de la marine britannique. Du blockhaus de commandement, on peut se mettre à la place de l’officier allemand apercevant les navires dans l’aube naissante si bien décrit dans le film « Le jour le plus long ».
Le cimetière américain de Colleville est poignant avec ses milliers de tombes et les familles américaines venant s’y recueillir. En contrebas, les nids de mitrailleuses allemandes sont encore visibles, surplombant la plage plate, sans protection, et, en y descendant, on peut essayer d’imaginer les malheureux GIs sous leur feu mortel, comme dans le film « Il faut sauver le soldat Ryan ».
Enfin, la pointe du Hoc est restée elle aussi en l’état, du haut de la falaise on essaie de se représenter le courage de ces 225 rangers américains se hissant jusqu’en dessous des nids de mitrailleuses pour les neutraliser et s’apercevoir que la plus importante batterie de la côte était vide de ses canons, remisés en arrière pour les protéger des bombardements.
Le mémorial de Caen permet de mettre le débarquement en perspective, mais il est plutôt fait pour les « grands », qui peuvent également être intéressés sur le chemin du retour de la pointe du Hoc par la tapisserie de Bayeux, qui est une véritable BD avant l’heure de la conquête de l’Angleterre par Guillaume le conquérant (audio-guide très bien fait).
Merci à Richard L. pour ce partage.